Avatar : Park Chae Young (Rosé - BP) Messages : 17 Date d'inscription : 30/05/2021
Im Kaleigh
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SO MANY TIME IVE COULD HELD ON FT LIVAI ♥   Lun 5 Juil - 14:21 
 
« Oppa ! » s’énerve-t-elle boudeuse de cette attitude si enfantine de son frère. Rien qui ne soit réellement en lien avec son accident, mais lui qui veut seulement la taquiner et lui faire perdre la tête. Il avait ce don si unique de la faire sortir de ces gongs et chaque fois il s’en amusait hilare. Il aimait la façon dont son minois se crispait d’agacement, la façon dont sa voix montait dans les aigues. Plus elle râlait et plus il riait, ce qui l’énervait plus encore, mais jamais, non jamais elle ne pouvait résister bien longtemps à son sourire et ses fossettes. Elle finissait toujours par rire avec lui et se laisser porter par cette bonne humeur qu’il lui communiquait autant qu’il le pouvait. Elle se laisse aller contre lui et se blottit contre son torse en soupirant d’aise. « Merci petite sœur. » murmure-t-elle de cette voix sérieuse qu’il n’avait que trop peu souvent. C’était dans ces moment-là qu’elle pouvait se reposer sur lui, qu’il reprenait son rôle de grand frère. C’était dans ces moment-là qu’elle réalisait combien elle était épuisée de le soutenir à bout de bras. Elle savait qu’il avait conscience qu’elle sacrifiait sa vie et sa jeunesse pour lui mais jamais elle ne regretterait ce choix. La seule chose qui n’avait de cesse de briser son cœur quand elle y repensait était l’absence de Livaï. Elle n’avait toujours pas tourné la page et n’avait voulu rencontrer aucun autre homme … A quoi bon rompre avec l’homme qu’elle aime pour le sauver de sa vie de misère si c’était pour sortir avec un autre garçon. Jamais personne ne serait égal à Livaï, jamais personne. Elle ferme les yeux tristement à cette idée et souffle ne se détachant de son frère. « Allez … je dois aller travailler, je rentrerais tôt ce soir. On mange ensemble, je ramènerais les restes de poulets fris invendus. » dit-elle avec un sourire ravi. Elle avait hâte de partager ce repas avec son frère, surtout lorsqu’elle savait que c’était son plat préféré. Oui, tout aurait dû se passer comme prévu dans leur routine bien installé, mais Kaleigh avait presque oublié la poison qui les avait si brusquement plongé dans cet enfer. Traversant la route rapidement, elle affiche un sourire rêveur sans réaliser ce qui l’attendait. De cette silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien, cet amour qu’elle lui avait tant porté et surtout cette haine d’une enfant abandonnée. Elle se fige en reconnaissant les traits de sa mère et ce sourire hypocrite, ce sourire faux … La voilà à jouer son rôle à la perfection, une étreinte plus étouffante que réconfortante, des lamentations et des promesses à n’en plus finir. « Ma fille comme tu es belle ! regarde-toi ! tu es magnifique ! » Des compliments qui lui donnaient la nausée, et cette main sur sa joue qu’elle voulait repousser. Elle détestait le contact de sa mère, toujours rugueux, toujours indélicat. Elle recule d’un pas et reste impassible, hermétique à ces mots. « Qu’est-ce que tu veux ?! » la mère parait surprise, blessée de cette attitude froide « Quoi ? Une mère n’a pas le droit de rendre visite à sa fille ? » dit-elle offusquée d’une telle attitude. Elle affiche une mine triste en secouant la tête « C’est comme ça que tu dis bonjour à ta mère ?! » Kaleigh n’a pas le courage d’affronter ses conneries aujourd’hui, elle déglutit et reprend sa route en l’ignorant. « Kaleigh ! » s’écrit-elle tentant de paraitre autoritaire comme la mère qu’elle n’avait jamais été. Quelques passants tournent le visage vers elles. Il faut dire qu’il n’y avait rien de commun à une telle scène et la jeune femme avait honte. Honte de cette attention que sa mère attirait toujours sur elle … bien loin d’être la coréenne comme on l’espérait. La jeune femme se stop, sans savoir réellement pourquoi. Elle se tourne vers sa mère qui laisse échapper un rire faussement gênée. « Bon d’accord … c’est vrai … J’ai juste besoin d’un peu d’argent … » dit elle ne s’avançant vers elle la main tendue, quémandant déjà plus qu’elle ne le devrait. « Je n’en ai pas … » siffle Kaleigh en se détournant, mais sa mère refuse de lâcher prise, accroche son poignet et serre si fort qu’elle est certaine d’avoir une trace plus tard. « Ne mens pas ! Tu peux bien me prêter quelques billets, fille ingrate ! » siffle-t-elle en serrant davantage sa main sur son poignet. « Lâche-moi … » gémit Kaleigh qui osait à peine chercher de l’aide autour d’elle. Personne ne pouvait la débarrasser de sa mère, elle revenait toujours, toujours. « Maman lâche-moi tu me fais mal ! » implore Kaleigh qui sent un mélange de détresse et de colère monter en elle.
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Re: SO MANY TIME IVE COULD HELD ON FT LIVAI ♥   Sam 10 Juil - 18:06 
« Je ne devrais pas en avoir pour longtemps, je dois juste faire quelques courses pour notre soirée au salon. » Il souriait de ce léger sourire au coin des lèvres, le téléphone à l'oreille et sa main libre dans la poche de son jean. Il était rare qu'il se balade dans les rues citadines un jour de semaine et ceux pendant ses heures de travail. Mais Livai était son propre patron et il faisait bien ce qu'il lui plaisait. Et en l'occurence cette soirée lui tenait réellement à coeur. Parcequ'elle le méritait c'était aussi simple que cela. Livai n'était pas un homme facile à vivre, encore moins facile à travailler avec. Le supporter relevait éventuellement d'une prouesse tant il pouvait aisément se montrer exécrable lorsque les événements ne se déroulaient guère tel qu'il le désirait. Le jeune artiste lui avait mené la vie dure que ce soit dans le cadre de leur profession ou bien même de leur vie privé. Mila était tout bonnement suffisamment patiente et compréhensive pour avoir su le soutenir et l'attendre. « T'es bête, je t'ai déjà dis et promis qu'il n'y aurait que nous deux. Mila et Livai, personne d'autres. Et non aucun pote ne s'invitera à notre dîner en tête à tête ok? de toute manière je fermerai le studio à clé. » un rire s'échappait d'entre ses lèvres, amusé. une joie qu'il avait mis énormément de temps à retrouver, la feignant par moment mais incapable de conserver le masque sur la durée. Il finissait toujours par craquer, laissant apparaître ce côté intolérant, impatient et trop peu emphatique que le départ de kaleigh avait ancré en lui. il avait eu du mal, de la peine à redevenir ce mec enjoué, drôle et attentionné. Pendant longtemps il n'avait plus éprouvé l'envie d'être sympathique, agréable et compréhensif avec qui que ce soit, se concentrant pleinement et uniquement sur sa carrière professionnelle. Une poignée d'années à se fermer dans une bulle, à s'éclipser dans l'art, feignant l'extravagance pour cacher le mal être qui l'habitait. Puis il y avait eu Mila, elle était entré dans sa vie comme une bombe qui explose violemment sans se soucier du nombres de victimes qu'elle ferait sur son passage. Dire que leur relation était simple serait mentir, il s'était montré honnête avec la jeune tattoueuse. Il n'était pas prêt à s'engager et ne pouvait guère lui promettre de la rendre heureuse, mais il essaierait du mieux qu'il le pourrait de la respecter. Parceque le jeune artiste n'avait strictement rien d'un enfoiré insensible aux sentiments des femmes qu'il fréquentait. Qui plus est lorsque lui même avait subis l'abandon de la personne à laquelle il tenait le plus au monde, et cela n'avait rien d'exagéré. Il fallait s'égarer sur certaines parcelles de son corps pour y découvrir l'intensité et la sincérité de l'amour qu'il avait et éprouverait probablement à jamais pour son ex petite amie. il y avait des événements douloureux que l'on désirait absolument effacé mais rien n'aurait été plus douloureux pour lui que de ne faire disparaître des souvenirs aussi précieux. « Du coup je te laisse le studio pour l'aprem, sois sage et évite de te faire drague. ça m'embêterait de ... »
Effroi qui lui serre le cœur autour d’un vide, le vide qu'elle y avait laissé. Appel d’air entravé qui coupe le souffle comme un appel à l’aide, une supplique qui reste étouffé au creux de ses lèvres alors que son regard suit de loin sa fine silhouette. Mouvement d’accordéon intime qui inspire et expire, diastole et systole, chaud-froid, pompe affolée. Il ne se souvenait plus de la dernière qu'il avait croisé son chemin, posé son regard sur ce visage qu'il avait tant aimé embrassé. Son corps, se souvenait, son être se remémorer, chaque instant, chaque parole, chaque baiser. Le coup de foudre, c'est le contraire : on a d'abord le souffle coupé et puis on respire à l'excès. Il le revivait à chaque fois que son regard se posait sur elle. Kaleigh avait laissait en lui une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. « Livai tu m'entends ? » Il déglutissait comme pris au dépourvu, se contentant d'un bref « Je te rappelle plus tard. » avant de ne raccrocher, glissant son téléphone dans la poche de son jean avant de ne traverser la route que peu soucieux des voitures. Tout dans sa gestuelle lui criait qu'elle avait besoin d'aide. Il n'avait pas besoin de l'entendre, ni même de voir son visage pour comprendre. Il l'avait dans la peau, la connaissait par coeur et n'aurait su ignorer les signaux d'alerte. Il était encore et toujours prisonnier de son attachement à elle malgré les années, malgré l'absence de réponse, malgré l'abandon. « Mon amour, désolé de t'avoir fait attendre. » avait-il prononcé s'immisçant très naturellement entre les deux femmes, sa main venant enlacer les hanches de Kaleigh qu'il venait coller contre lui. N'aurait-il pas été plus simple de l'ignorer, de feindre l'avoir oublié? « Il y a quelque chose qui ne va pas ? » question rhétorique, ce n'était pas la première fois qu'il voyait cette femme et le jeune tatoueur savait très bien ce dont il s'agissait.
Kaleigh était cet amour où il s'était engagé corps et âme, si lourd, si précieux que bien trop souvent il en perdait bien plus que son souffle.
Im Kaleigh
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Re: SO MANY TIME IVE COULD HELD ON FT LIVAI ♥   Sam 10 Juil - 21:03 
 
OOTD Le cœur au bord des lèvres, Kaleigh s’apprête à succomber à tout ce qu’elle a toujours détesté : la violence. Sa main s’apprêtait à se lever pour s’abattre sur la joue de sa génitrice lorsqu’elle sent une main chaude s’enrouler autour de ses hanches. Serait-ce extravaguant d’avouer qu’elle avait reconnu ce touché à la seconde où il avait frôlé sa peau. Il n’avait fallu qu’une seconde à son cœur pour lâcher, ne plus battre, s’engouffrer dans ces souvenirs qu’avait été sa vie avec Livai. Elle peut observer le visage de sa mère blêmir, changer d’expression, elle qui n’avait jamais réussis à tenir tête au garçon qui avait toujours su protéger Kaleigh et son frère. La mère la relâche brusquement comme si elle s’était brûlé au fur rouge et bafouille quelques mots que Kaleigh ne fera pas l’effort de comprendre. Elle la fixe reculer mais déjà elle ne la voit plus. La présence du garçon, ces mots d’amours qui ont franchi ses lèvres avec une telle facilité, plus rien n’a de sens pour la jeune femme. Le sol s’ouvre sur ses pieds et elle se sent chuter dans un vide interminable. Si l’altercation avec sa mère l’avait chamboulée, la présence du garçon lui avait retourné le cœur. Son esprit était vide, incapable d’aligner la moindre pensée, Kaleigh peine à trouver son souffle, n’est même pas capable de jouer la comédie. Elle perçoit dans un brouillard au loin l’éclat de voix de sa mère qui s’en prend soudainement à Livai. Elle l’accuse d’avoir détourné sa fille de la famille. Elle accuse le garçon de lui voler son argent ! Elle s’offusque, crie au scandale et l’insulte d’homme de mauvais genre, de racaille sans avenir. Sonnée par tant d’événement soudain, Kaleigh vacille, et, parce que la présence du garçon lui donne des ailes, elle s’interpose brusquement en giflant sa mère. « Ne lui adresse plus jamais la parole » siffle-t-elle d’une colère évidente. Ses yeux brillants et ses lèvres rougies la rendent soudainement divine à regarder. Jamais elle n’avait osé tenir ainsi tête à sa mère et Livai, était, dans le fond, le seul pour qui elle était capable d’une telle folie. Des éclats de voix au loin, des hommes du service recouvrement de dettes, de celles peu légale, interpelle la mère. C’était de toute façon toujours ainsi. Chaque fois que cette femme se présentait à sa vie, elle amenait des problèmes avec elle. Sachant pertinemment qu’ils finiraient par lui demander de régler les dettes de sa mère, Kaleigh attrape la main de Livai et s’écrit en se mettant à courir « Cours ! » L’entrainant dans ce tourbillon de problème qu’était sa vie. Elle refusait qu’un homme puisse s’en prendre à lui, alors elle fait la seule chose pour laquelle Kaleigh a un tant soit peu de talent : elle fuit. Avec lui cette fois. Elle tient fermement sa main et l’entraine dans les dédales des rues de Séoul sans réfléchir. Elle ne réalise pas tout de suite que Livai court plus vite qu’elle et qu’il a fini par la guider. S’arrêtant brusquement au détour d’une ruelle, elle trébuche et termine sa course contre le corps du garçon pour se cacher plus encore. Il ne leur faut que quelques secondes pour entendre la cavalcade des hommes qui les poursuivaient les dépasser en s’injuriant d’avoir perdu leur trace. Kaleigh est trop épuisée pour se redresser et quitter ses bras. Plus qu’une fatigue physique, elle avait conscience soudainement, du poids de ces deux ans passés sans lui. Comment avait-elle fait pour tenir le coup sans lui ? Il ne semblait pas avoir changé. Pas son parfum en tout cas. Elle ne relève pas le visage, reste le front appuyé contre son torse, sait qu’à l’instant où l’un des deux bougera, la réalité reprendra cruellement ses droits. Elle sera obligée de se détacher et de le laisser repartir à cette vie qu’il s’était construit sans elle. Kaleigh l’y avait forcé, l’avait quitté sans vraiment d’explication, un simple « je peux pas » qu’elle avait daigné lui souffler. La vérité c’est qu’elle avait été incapable de lui donner de vrais raisons. Car la seule qui l’avait poussé à le quitter n’en était pas une pour le garçon. Kaleigh avait vu sa vie sombrer et elle savait qu’elle l’aurait entrainé avec lui. Lui qui avait économisé son argent pour son salon et vivre son rêve, elle était persuadée qu’il lui aurait donné pour la sortir de ces dettes et des factures de l’hôpital qui s’amoncelait. Elle aurait détruit sa vie et l’amour qu’elle éprouvait pour lui n’aurait pas suffi à lui rembourser une vie entière de rêve brisé pour de l’argent. Alors elle avait fait la seule chose qu’elle avait cru bon de faire à l’époque : elle était partie. Le sentant bouger, ses doigts se crispent sur les bras de Livai, comme un silence suppliant : reste encore … reste encore un peu … son corps tremblant réclamait la chaleur du garçon et dieu sait qu’elle ne le méritait pas …
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Re: SO MANY TIME IVE COULD HELD ON FT LIVAI ♥   Sam 18 Sep - 9:32 
Il avait longtemps pensé ne rien avoir à perdre, que son émancipation l'avait libéré, dégagé d'une dépendance morale, des préjugés de son époque et des attentes irraisonnable d'une famille que les apparences importaient bien plus que le bien être des siens. Ce choix qu'il avait fait de se séparer d'eux l'avait conforté dans cette idée qu'il avait tout à gagner et que rien n'aurait su l'entrainer vers une quelconque perdition. Naïveté, simplesse d'esprit, candeur. Il était difficile de croire que le jeune artiste avait pu se montrer aussi crédule face à la vie mais qui ne l'aurait guère était s'apprêtant à vivre de sa passion aux côtés de celle qu'il considérait comme son alter égo ? Le cœur, à l’opposé de la raison, était cette intuition, ce sentiment qui seul, sans aucune démonstration, lui permettait de croire en la vérité de certaines choses. Jamais, même le temps d’un instant, ne s’était-il questionné sur la nature de ses sentiments pour Kaleigh. Douter n’avait jamais était de mise dans la relation qu’il entretenait avec la jeune femme et si celle-ci n’avait tenus qu’à lui, ils seraient d’hors et déjà unis par les liens du mariage. C’est ainsi qu’il avait imaginé sa vie, aussi naïf cela pouvait-il paraitre. A l’instant même où son regard avait croisé le sien, il avait su qu’elle serait, pour toujours et à jamais, la femme de sa vie. Il était ignorant, peu conscient à l'époque que les aléas de la vie ne permettaient que trop rarement à une relation d'évoluer paisiblement. Il aurait tout abandonné pour ses beaux yeux amandes, son sourire gourmand et son petit nez aquilin. Vivre avec peu de moyens n'avait jamais été quelque chose qui l'inquiétait, si cela avait du être le cas le jeune homme ne se serait guère fait émancipé. Il se serait comme de nombreux jeunes entrepreneurs contenter d'hériter de l'entreprise familiale. Se suffire à une vie d'hors et déjà dessinée, planifier dans les moindres détails et ce dans l'unique but de s'assurer un confort financier non négligeable. Livai n'était malheureusement pas suffisamment docile pour abandonner sa passion pour l'art, celui que l'on grave à jamais dans la chair. Il n'y avait qu'une seule et unique personne pour laquelle il aurait abandonné ses rêves: Kaleigh. Parce qu'elle représentait à elle seule bien plus que n'importe lequel de ses rêves.
Silencieux, il omettait de porter une quelconque attention sur cette femme qui avait su par le passé et visiblement toujours porter préjudice au bien être de Kaleigh. Les paroles, aussi haineuses pouvaient-elles être à son égard lui étaient indifférentes. Il y avait longtemps que le jeune homme avait cessé de s'offenser face aux insultes d'étrangers pour lesquels il n'avait aucun intérêt. La seule et unique personne qui le préoccupait à l'instant présent se trouvait entre ses bras. L'enchainement d'événement qui s'en suivirent ne lui laissa cependant aucunement le choix. Il avait la nette impression de revoir le passé se répéter, telle une vidéo tournant inlassablement en boucle, les lieux évoluant tandis que le contexte lui restait inchangé, irrémédiablement le même. Le coeur avait ses raisons qu'il était vain d'essayer de comprendre, la main de la jeune femme empoignant son poignet alors qu'elle l'entrainait derrière elle, position qui s'inversait rapidement; le tatoueur désireux de la mettre en sécurité, loin de ses démons, de cette vie qui n'avait de cesse de la rattraper. Et si lui ne l'avait jamais rattraper c'était pour la simple et unique raison qu'il s'était toujours promis de la respecter, de ne pas répéter les erreurs de leur famille commune et de ne jamais lui imposer ni ses choix ni ses sentiments. Le départ de Kaleigh aussi douloureux avait-il pu être ne serait jamais source de haine ni même d'hostilité. Aimer n'était-ce pas vouloir le meilleur pour l'autre et ce même si cela sous entendait s'évincer de la vie de celle-ci ?
S'engouffrant dans une allée, il refermait tendrement ses bras autour du corps frêle de la jeune femme. Plaquant le front de celle-ci contre son torse alors que leur souffles haletant se mêlaient douloureusement. Il savait que cela ne durerait qu'une poignée de minutes, qu'un instant bref qui finirait par s'éclipser de nouveau laissant place à cette dure réalité qui avait fait d'eux de nouveaux des inconnus. Silencieux, les yeux fermés, il venait poser son visage sur le dessus de sa tête, s'imbibant de son odeur, les dents serrés et le coeur meurtris. Si il n'avait jamais pu évincé ses sentiments pour la jeune femme, il avait tout de même réussis à les enfouir suffisamment pour que ceux-ci lui soit le moins affligeant possible. " ça va ? comment tu te sens ?" prononçait-il de cette voix grave et pourtant si tendre. S'autorisant le temps d'un instant à cette tendresse qu'anciennement il ne portait qu'à elle. tu as besoin que je te dépose quelque part ? . une question, simple et pourtant si lucide, annonçant une séparation imminente de retrouvailles qui n'auraient guère du avoir lieu. Combien de jours lui faudrait-il pour se remettre de cette poignée de minutes ? Aurait-il à compter en jours, en semaines ou bien même en mois? Il ne voulait conserver que les bons souvenirs, continuer à l'adorer parcequ'il était bien trop douloureux de s'admettre qu'elle n'était guère parfaite, ne l'avait probablement jamais été et ne le serait jamais. Il va falloir que j'y aille Kaleigh. la simple prononciation de son prénom lui était pénible, ce n'était pourtant pas à défaut de se l'être gravé sur le poignet, mais il y avait une différence entre l'encre ancré dans sa chair et ce prénom qui transperçait son être à chaque fois qu'il se devait de le prononcer.
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Re: SO MANY TIME IVE COULD HELD ON FT LIVAI ♥